Merci les gilles, merci le carnaval, merci la Belgique pour ces jours de congé dont nous profiterons en famille.
Cette année, nous avons laissé chapeau, barette, collerette, grelot, apertintaille, ramon, panier pour nous plonger au milieu de l'immensité de la savane, à l'écoute et aux aguets du moindre mouvement, au rythme d'une faune et flore jusque là inconnues.
L'Akagera |
Francais - Les incontournables |
Situé à une altitude relativement faible sur la frontière avec la Tanzanie, le Parc National de l’Akagera tranche radicalement avec les collines venteuses propres à la majeure partie du Rwanda. Couvert par un labyrinthe de marais et de lacs qui suivent le cours sinueux de l’Akagera, la plus haute source du Nil, le parc, avec ses prairies parsemées d’acacias, est un paysage typique de savane africaine.
L’Akagera est a vant tout un refuge d’animaux sauvages. Des troupeaux d’éléphants et de buffles sortent des bois pour se désaltérer au bord des lacs. Les visiteurs chanceux pourront apercevoir un léopard, une hyène tachetée ou même un lion. Girafes et zèbres parcourent la savane, et plus d’une douzaine d’espèces d’antilopes y vivent, dont le commun et superbe impala, le
minuscule ourébi, le secret guib harnachée (« bushbuck »), le gauche topi (ou tsessebe), et la plus grosse antilope du monde, l’élan du Cap.
Camper sur la rive d’un lac de l’Akagera est une véritable initiation mystique aux merveilles de la brousse africaine. Des groupes de plus de 50 hippopotames grognent et s’ébattent, tandis que des crocodiles prennent le soleil, gueule grande ouverte.
Le ciel est rendu magique par le vol inoubliable de deux aigles pêcheurs, monarques ailés des eaux africaines.
Le long des lacs, on trouve l’une des plus grandes concentrations d’oiseaux du continent ; les marais adjacents sont le territoire du gonolek des papyrus, vif mais menacé, et de l’étrange bec-en-sabot (« shoebill stork »), le plus recherché des oiseaux d’Afrique. |
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