De cette situation stratégique entre les principaux axes de la capitale et les collines, les cultivateurs du plateau profitent du passage des bus, taxis et voitures pour prendre d'assaut les véhicules qui s'arrêtent. En 5 secondes, vous êtes assaillis d'une dizaine de vendeurs de fraises, choux, courgettes, carottes, bananes, épinards, maracujas, pleurotes, ... Les fruits sont présentés dans des petits paniers en osier disposés méticuleusement en étage.
La voiture est encerclée, et çà crie de tous les côtés pour vous faire acheter.
A cette ambiance de marché ambulant, s'ajoutent des odeurs de brochettes grillées que l'on peut consommer dans les petits restaurants qui bordent la route. Cuites au feu de bois sur de petits braseros, elles dégagent un délicieux parfum de barbecue d'été. L'enchantement s'arrête net, lorsque le regard est attiré vers les carcasses qui sèchent tranquillement au soleil.
A Bugarama, le climat frais et humide permet la culture de nombreux fruits et légumes qui sont essentiellement destinés aux habitants de la capitale.
Le maraîchage dans cette région est né après la seconde guerre mondiale de la demande crée par les Européens et constitue encore aujourd'hui pour les cultivateurs une ressource économique plus qu'alimentaire (leur consommation alimentaire est essentiellement vivrière).
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