Tel est le titre du livre-mémorial du père Zacharie Bukururu, qui raconte le massacre de 40 séminaristes le 29 avril 1997, en pleine guerre civile, pour avoir refusé de se plier à la ségrégation fondée sur l'appartenance ethnique.
A 5h00 du matin, des hommes en arme sont arrivés par les champs et ont fait irruption dans le dortoir. Il nous raconte ces longues heures, interminables, épouvantables.
Il nous explique de quelle manière, dans un contexte de tension ethnique extrême et de guerre civile, il instaure progressivement dans son établissement, un dialogue entre élèves hutus et tutsis alors qu'à l'extérieur, les jeunes de leur âge, ne songent qu'à s’entre-tuer. Il met l'accent sur la prière, le travail intellectuel autant que manuel, le sport et la danse traditionnelle.
Aujourd'hui, cet homme, malgré les blessures de son âme, transcende sa souffrance et se libère de celle-ci par son témoignage qui nous invite à réfléchir au sens et à la valeur de la vie.
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